Traduction française ci-dessous

Prior to 2020, the Global Health Security Agenda (GHSA) in Guinea aimed to enhance preparedness and response to infectious diseases. Government stakeholders and nongovernmental organization partners prioritized key zoonotic diseases (PZDs) in the country, including yellow fever, dengue, human anthrax, rabies, brucellosis, Lassa fever, avian influenza, and viral hemorrhagic fevers such as Ebola and Rift Valley fever. Despite extensive research on Ebola following the 2014–2016 epidemic, limited research existed regarding the sociocultural and structural factors that influence human-animal interactions and the adoption of prevention behaviors for these other diseases.

To fill this research gap, Breakthrough ACTION conducted a study in 2019 to examine the behavioral determinants related to zoonotic diseases in Guinea. The study focused on factors like awareness, perceptions, and cultural practices that influence the prevention of zoonotic diseases. In addition, the study explored self-efficacy/feasibility (“Is this behavior easy for people in your community to do, more or less easy to do, or difficult to do?”) and response efficacy (“If one does this behavior, is it useful for preventing disease, more or less useful, or not useful at all?”) of individual prevention behaviors.

The study identified seven cross-cutting findings across prevention behaviors as well as unique findings for each PZD. These findings helped to inform program activities and strengthen Guinea’s ability to combat disease outbreaks.

Facteurs influençant la perception du risque de zoonoses et l’efficacité/la faisabilité des comportements liés à la prévention : Étude qualitative menée en Guinée

Avant 2020, le programme de sécurité sanitaire mondiale (GHSA) en Guinée visait à améliorer la préparation et la réponse aux maladies infectieuses. Les parties prenantes du gouvernement et les ONG partenaires ont donné la priorité aux principales zoonoses dans le pays, notamment la fièvre jaune, la dengue, le charbon humain, la rage, la brucellose, la fièvre de Lassa, la grippe aviaire et les fièvres hémorragiques virales telles qu’Ebola et la fièvre de la vallée du Rift. Malgré des recherches approfondies sur Ebola suite à l’épidémie de 2014-2016, il existait peu de recherches sur les facteurs socioculturels et structurels qui influencent les interactions homme-animal et l’adoption de comportements préventifs pour ces autres maladies.

En conséquence, Breakthrough ACTION Guinée a mené une étude en 2019 pour examiner les déterminants comportementaux liés à ces PZD. En tout, 244 personnes ont participé à l’étude, qui s’est déroulée à Conakry, Kankan et N’Zerékoré. L’étude s’est concentrée sur des facteurs tels que la sensibilisation, les perceptions, et les pratiques culturelles qui influencent la prévention des maladies zoonotiques. En outre, l’étude a exploré l’auto-efficacité/faisabilité ( « Ce comportement est-il facile, plus ou moins facile ou difficile à adopter pour les personnes de votre communauté ? “) et l’efficacité de réponse ( ” Si l’on adopte ce comportement, est-il utile pour prévenir la maladie, plus ou moins utile ou pas utile du tout ? ») des comportements individuels de prévention.

Sur les 8 PZD, seules 4 (rage, Ebola, anthrax et brucellose) figuraient dans une des 10 premières maladies mentionnées lors d’un exercice de liste libre, au cours duquel chaque participant était invité individuellement à citer, en tête de liste, les maladies transmises à l’homme par les animaux. L’étude a identifié 7 résultats transversaux pour les différents comportements de prévention dans les trois régions de Guinée, ainsi que des résultats uniques pour chaque PZD. Ces résultats ont permis d’informer les activités du programme et de renforcer la capacité de la Guinée à lutter contre les épidémies.